Jacquin, Foncines le Haut, Jura (1820-1870)

Vers 1820, Jean Claude Jacquin (*12/10/1788 ; †15/08/1841) installé au Sauvonnets exerçait les métiers de fondeur de métaux principalement pour les besoins des artisans horlogers de l’époque. Il était en mesure de leur proposer 52 modèles de timbres différents du plus petit au plus gros. Mais il fondait également 28 modèles de cloches en bronze pour le bétail.

Ces clochettes sont de formes rondes ou ovales, pèsent moins de 1kg les motifs décorant ses cloches sont variées (crucifix, visage de femme, fusil, panier d’abondance…). Elles ont la particularité d’être toutes datées et de porter à la fois la marque du fondeur sur 2 lignes (Jacquin à Foncine) et le nom du propriétaire. Parfois même il lui arrivait de marquer ses initiales JCJ à l’intérieur.

À son décès en 1841 son fils Jacquin Claude Alexis (*08/04/1822 ;† 29/03/1899) continuera de fondre des clochettes pour le bétail, jusqu’en 1870. Elles conserveront le même style mais leur poids pourra dépasser le 2kg. Curieusement après 1870 plus aucune cloche (son atelier a-t-il été pillé par les prussiens ? car ses modèles de clochettes et de timbres étaient en plomb ou les artisans horlogers avaient disparu et le métier ne devenaient plus rentable).

Vers 1880, nous retrouveront Jacquin Claude Alexis au centre du village plus exactement au 59 grande rue actuellement ou il exercera le métier de boulanger jusqu’en 1890 ou il deviendra négociant. Dès 1880 son atelier au Sauvonnets sera occupé par son gendre Letoublon Joseph Gustave âgé de 32 ans maréchal ferrant, charron originaire de Petite Chaux. A ce jour nous n’avons encore pas découvert de cloches fabriquées par Letoublon.

De nos jours sur la bâtisse du 59 grande rue à Foncine le Haut on peut encore apercevoir une girouette représentant un boulanger dans son fournil ; La plus vieille cloche Jacquin identifiée date de 1820 et la plus récente de 1870.

Recherches et texte de Dominique Roy

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