Lettre d’Olivier Grandjean
Il y a maintenant 15 ans, nos chemins se sont croisés pour la première fois au Musée du Fer à Vallorbe. C’était au printemps 1998; déjà tu affirmais ta volonté, avec force détermination, de faire des toupins, ce qui n’avait pas manqué de m’intriguer et de me plaire. Ce fut le début d’une longue amitié…
Texte de Maryline Lavenex
Maître Tschantz sur son enclume ganguillé
Tenait dans sa main un marteau
Maître Olivier par le bruit attiré
Lui tint à peu près ce propos :
Eh ! bonjour, Monsieur Pierre-André
Que vos senailles sont belles, que vos cloches sont gaies
Sans mentir, si votre émaillage
Est aussi beau que votre sennaillage
Vous êtes le Phoenix des fabricants de toupins
A ces mots Pierre-André se sentant tout serein
Ouvre grand son four pour montrer ses dessins
Il ouvre son atelier avec grand entrain.
Olivier en profite et dit Mon bon Monsieur
Apprenez que tout flatteur
Vit aux dépens de celui qui l’écoute :
Cette leçon vaut bien une cloche sans doute.
Et depuis pour chaque foire à Romainmôtier
Pierre-André en crée une nouvelle pour la prospérité.
Par Maryline Lavenex à l’occasion des 60 ans de Pierre André Tschantz
