Maurice de Lerber, fabriquant de tuiles au 19e siècle

Les toits de Romainmôtier et du Vallon du Nozon sont aujourd’hui encore recouverts par des tuiles de Romainmôtier.

En 1835, Maurice de Lerber ouvre une briqueterie, y ajoute une fonderie, des scieries et des forges à Romainmôtier. En 1865, ses fabriques compteront 180 ouvriers. Les tuiles de Lerber permettent de remplacer les couvertures jusqu’alors en tavillons par une couverture mieux adaptée, ce qui permet de lutter contre les incendies et la propagation du feu par les bardeaux.

Ces tuiles sont encore installées sur de nombreux toits de la région et résistent bien à l’usage du temps.
La Fondation de Romainmôtier a entrepris des entretiens de toitures de ses bâtiments par un nettoyage à grande eau. C’est aussi l’occasion pour le couvreur de remplacer quelques tuiles défectueuses. Ce travail donne alors une très belle luminosité à ses bâtiments.

À l’occasion d’une transformation d’une ferme de la région, la Fondation a reçu une donation de tuiles usagées de Lerber, ce qui a permis de rénover ses toitures et de conserver quelques pièces pour l’avenir.

La Fondation de Romainmôtier lance un appel aux entrepreneurs de la région pour sauvegarder ce patrimoine de Lerber et récupérer des tuiles lors de démolitions ou de transformations. La Fondation peut entreposer ces tuiles et les mettre ensuite à disposition de propriétaires soucieux de conserver à leur toiture un aspect traditionnel. Elle peut également recenser les stocks disponibles chez les couvreurs de la région.

Ces tuiles du 19ème, dont les nuances vont du gris, au jaune, en passant par le rouge brique, souvent décorées de dessins ou de messages des ouvriers, ont encore leur place sur les toits de Romainmôtier ou de la région.

La Fondation de Romainmôtier, en collaboration avec la Commune de Romainmôtier-Envy et les couvreurs de la région, vous remercie de la contacter pour envisager une donation ou une vente de tuiles anciennes de Maurice de Lerber, en prévision de rénovations futures de ses bâtiments ou ceux de propriétaires de la région.

Olivier Grandjean.

 

Pour en savoir plus sur Maurice de Lerber :

 

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